Généralités sur le projet

Le projet d'Appui au développement de l'aquaculture de la Haute et Moyenne Guinée (PADAHMG) est cofinancé par le Gouvernement russe et l'Ambassade du Japon en étroite collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l'État guinéen.  

En Guinée, l'insécurité alimentaire est en grande partie due à la dépendance aux précipitations pour l'agriculture et aux catastrophes naturelles qui terrorisent les populations. L'aquaculture est une solution de substitution pour réduire l'insécurité alimentaire et la malnutrition infantile, car elle garantit une production de poisson tout au long de l'année. Le plein potentiel de l'aquaculture reste largement inexploité. L'objectif du projet est de contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions de Haute et Moyenne Guinée à travers trois résultats principaux : (i) l'Agence nationale d'aquaculture de Guinée (ANAG) et ses services déconcentrés disposent des capacités techniques et opérationnelles pour assurer un accompagnement technique et un suivi des pisciculteurs améliorés (ii) 35 sites piscicoles sont aménagés et empoissonnés et (iii) accroissement de la disponibilité du poisson sur le marché local. Le projet couvre sept (7) préfectures dont quatre (4) en Moyenne Guinée (Mamou, Dalaba, Pita et Labé) et trois (3) en Haute Guinée (Mandiana, Siguiri et Kankan) ».
 

Méthodologie

La démarche se décompose en trois (3) étapes principales :  

• Conception de questionnaires pour collecter des données quantitatives et qualitatives de meilleure qualité avec ArcGIS Survey123. Ces questionnaires conçus ont été intégrés dans des smartphones suivis d'un test pilote. Par la suite, les modifications et ajustements si possible ont été pris en compte avant l’arrivée proprement dite sur le terrain.  
• Collecte des données réelles sur les étangs piscicoles dans les régions administratives de Haute et Moyenne Guinée. Cette démarche a été soutenue par les animateurs recrutés pour le compte du Projet. — L'étape de collecte de données sur les étangs piscicoles a été prise en charge par les animateurs auprès de qui nous avons dû collecter des données sur les espèces stockées, le type d'étangs construits, la quantité pêchée et vendue, les effets induits, le nombre de femmes impliquées, la prise de photos et la saisie de données géographiques. Certaines réalisations féminines ont fait l’objet de visites dans le but de mesurer l’engagement des femmes dans la pisciculture. L'équipe a pris soin de réaliser des entretiens audio et vidéo ainsi que quelques photos permettant de faciliter l'analyse et l'interprétation des faits par l'UGP (Unité de gestion du projet) et l'équipe du PNUD Guinée.  
• Après avoir collecté des données de terrain à l'aide des outils conçus dans ArcGIS Survey123, nous avons procédé à la mise en commun des résultats d'enquêtes de terrain avec l'approche cartographique. Cela nous a permis de mettre en place un Tableau de bord présentant les résultats sous forme cartographique avec des analyses qualitatives et qualitatives pour une visualisation intuitive et interactive des données. 
  
   

A propos de ce tableau de bord

Le tableau de bord permettait à l'utilisateur non seulement d'interagir avec les données collectées sur les sites piscicoles et de visualiser des histogrammes sur les types d'étangs piscicoles, le nombre de poissons reçus, etc., mais également de télécharger ces données à d'autres fins utiles.